- loquèle
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⇒LOQUÈLE, subst. fém.Vx. Facilité à dire des banalités. Le juge Popinot avait rendu service au plus habile commis-voyageur de Paris, à celui que sa triomphante loquèle et son activité firent plus tard surnommer l' illustre (BALZAC, C. Birotteau, 1837, p. 152).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. 1798-1878. ,,On prononce locüèle`` (Ac. 1835), ,,locu-èle`` (Ac. 1878). LAND. 1834 prononce [-
]. Étymol. et Hist. Dernier tiers XIIIe s. « discours, propos » (Bible, Richel. 899, f° 236d ds GDF.); 1798 « verbiage » (Ac.). Empr. au lat. loquela « parole, langage ».
loquèle [lɔkɛl] n. f.ÉTYM. 1798; « propos, discours », après 1260; lat. loqueta « parole ».❖♦ Vx ou littér. Facilité de parole très banale. ⇒ Verbiage. || « Bien des gens confondent la loquèle avec l'éloquence : ce n'est pas même la faconde » (P. Larousse).0 Loquele. Ce mot, emprunté à Ignace de Loyola, désigne le flux de paroles à travers lequel le sujet argumente inlassablement dans sa tête les effets d'une blessure ou les conséquences d'une conduite : forme emphatique du « discours » amoureux.R. Barthes, Fragments d'un discours amoureux, p. 191.
Encyclopédie Universelle. 2012.